Le jeune réalisateur parle aussi de la distribution de son film.
Au terme de l’atelier de création cinématographique que vous venez d’organiser, vous avez choisi de diffuser votre film « Clandos ». Qu’est-ce qui a motivé la projection de ce film à Yaoundé ?
Clandos avait déjà été diffusé à l’étranger, notamment lors du festival Vue d’Afrique à Montréal au Canada, il a également été le film de clôture du festival international du film panafricain de Cannes. Je voulais à travers ces projections présenter Clandos, prioritairement aux jeunes que j’ai encadrés dans le cadre l’atelier de création cinématographique, au ministère de la Culture qui est représenté ici par le directeur de la cinématographie et au public. Le film avait déjà été diffusé à Dschang où il a été tourné. C’était à l’agence franco-camerounaise de Dschang où nous avons eu plus de 300 entrées. Le film avait également été diffusé au Centre culturel français de Yaoundé où seuls les diplomates étaient, car il n’y avait pas eu une grande communication sur cette projection.
Comment est distribué « Clandos » au Cameroun ?
A Montréal, j’ai pu éditer quelques Dvd qui ont été vendus. Il fallait que je continue. Avec le producteur qui est Blaise Pascal Tangui, nous sommes en train de voir comment on peut produire des Dvd pour le marché camerounais. Cinemaducameroun.com est en train de mettre un programme de distribution du Dvd. Nous sommes en train de mettre sur pied une équipe commerciale. La demande est très forte tant au niveau national qu’à l’international. Car sur Cinemaducameroun.com, nous recevons plusieurs demandes. Il faut noter que nous avons enregistré 30 000 visites en quatre mois. On se pose des questions comment satisfaire la demande tant au niveau national qu’international. Ce ne sera pas facile, mais je pense qu’on va y parvenir.
Quel a été le coût de production de votre film ?
Il y a des gens qui ont besoin de 300 millions de francs Cfa pour produire un film. Mais nous n’avons pas eu besoin de tout cet argent, car le film nous a coûté une trentaine de millions de francs Cfa. Nous avons eu des soutiens financiers comme celui de l’agence franco-camerounaise de Dschang, de la mairie de Dshang, d’Aboudi pour le matériel technique et surtout les amis qui croient en moi et en ce que je fais.
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