Les Sud-coréens à l’assaut du Cameroun

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30 Jan 2011 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires

Une offensive diplomatique. En plus de leur activité dans le commerce, les Sud-coréens investissent le secteur minier et introduisent leur langue à l’université.

Jeune, mais dynamique. Ces qualificatifs utilisés par le ministre des Industries et des Mines et du Développement technologique, Badel Ndanga Ndinga, illustrent à suffisance l’état des relations entre la Corée du Sud et le Cameroun. Il y a seulement 150 Coréens au Cameroun, d’après l’ambassade de Corée au Cameroun, mais, déjà, la langue coréenne est enseignée à l’Université de Yaoundé I. Première traduction de ce dynamisme.

En effet, les cours de langue coréenne ont débuté le 18 janvier 2011 à 12 heures au département de linguistique et de Langues africaines de la Faculté des arts, lettres et sciences humaines (Falsh) de l’Université de Yaoundé I.  Cette formation intensive dure un mois, à raison de six heures par semaine. Elle s’adresse à tout étudiant inscrit à l’Uy1 qui souhaite « soit à titre personnel, soit dans le cadre de sa formation académique », apprendre le coréen indique M. Biloa, chef de département de Langues africaines et asiatiques. Also Nganon Phenom est l’unique enseignant de cette langue..
Actuellement, plus de 400 étudiants participent à ces enseignements de premier niveau. Si l’intérêt persiste, il sera ajouté à ce cours la civilisation coréenne. L’ambassadeur de la Corée, Ho Sung Lee, affirme que cet enseignement pourrait être étendu dans les autres universités du Cameroun. L’enseignement du coréen au Cameroun est le fruit d’un partenariat entre la Fondation coréenne de la Seoul university  et l’UY1.

Laboratoires photos
Deuxième traduction de ce dynamisme, les activités commerciales. Si vous avez chez vous des cartes photos, il est fort probable que la majorité de ces cartes ont été reproduites par les Coréens. Car ceux-ci détiennent les meilleurs laboratoires de tirage et d’agrandissement de photos à Yaoundé. Point d’observation, l’Avenue Kennedy à Yaoundé. Ici, tous les quatre laboratoires photos appartiennent aux Coréens. L’un, monsieur B, comme on l’appelle ici, détient trois labos, dont celui du Hilton hôtel dénommé Photo Holywood.

Au labo Tiger Alcade, Quentin Edang Obama, jeune photographe camerounais, raconte la qualité est de rigueur. « Ici, à Tiger photo chez monsieur B, le tirage est assez cher, parce que c’est le meilleur en terme de qualité. Si ailleurs vous tirez une photo à 125 francs Cfa, ici vous le tirez à 200 francs Cfa et, malgré cela, le laboratoire ou encore les laboratoires de monsieur B ne désemplissent pas », affirme-t-il.  

Toujours dans l’immeuble Tiger Arcade, on peut voir quelques Coréens comme monsieur Kim Nam Kyun vendre les médicaments de son pays à l’instar du Korean red Ginseng. D’autres vendent des produits informatiques et gadgets divers. Toujours à l’avenue Kennedy, on peut voir le cabinet Korean optique médical où de nombreux Camerounais achètent les lunettes médicales. Certains Coréens ont construit des collèges et d’autres des églises au Cameroun. Dans les rues camerounaises l’on retrouve également plusieurs voitures de marque coréennes, Hyundai notamment. Mais seulement, l’on ne dispose pas encore de magasins coréens où les acheter.

Diplomatie active
Troisième traduction de ce dynamisme, l’offensive diplomatique de la Corée du Sud au Cameroun. Deux délégations de 30 Sud-coréens ont visité le Cameroun du 25 au 27 janvier dernier en quête d’opportunités d’affaires. Ceci après l’octroi en décembre 2010 de la licence d’exploitation du diamant de Mobilong à la société coréenne C and K Mining.  La première était une délégation du gouvernement sud-coréen conduite par l’ambassadeur des Ressources minières et de l’Energie, Eun Seok, en service au ministère des Affaires étrangères et du Commerce de la Corée du Sud. Celui-ci a promis au gouvernement Camerounais la construction d’un laboratoire des minerais et la formation des géologues camerounais.
L’autre délégation conduite par le Pdg du groupe Pohang Iron and Steel Company (Posco), Joon-Yang Chung, a bien accepté d’étudier le dossier de financement de l’étude de faisabilité de construction d’une usine de transformation du fer au Cameroun soumis par le ministre en charge des Mines, Badel Ndanga Ndinga. Une manière pour de la Cameroun de demander à cette société, spécialisée aussi bien dans l’acier, que dans l’énergie, les Tic ou encore les infrastructures routières et ferroviaires, de réaliser cette étude de faisabilité. Et les Coréens n’entendent pas s’arrêter là.
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