Si les normes sismiques n’étaient pas respectées, tout le pays serait dans le chaos après le séisme, de l’avis de l’ingénieur géologue.
Comment expliquez-vous la classification de l’amplitude du séisme du Japon le 11 mars 2011 ?
Le Japon connaît fréquemment des tremblements de terre et des séismes. Jusqu’en 1980, le niveau maximum atteint par les séismes était de 8,6 sur l’échelle de Richter. Le tremblement du 11 mars 2011 a un épicentre qui se situe à près de 300 Km aux larges des cotes nipponnes. Il y a deux types de mesure de séismes, ce qu’on appelle l’intensité et la magnitude. L’intensité se mesure par rapport aux dégâts causés par le séisme. Elle a une échelle de 12, c’est l’échelle de Mercalli. Elle est classée en fonction du niveau des dégâts. Mais, cette échelle est subjective. On a établit ce qui se calcule par rapport à la magnitude. La magnitude est le logarithme de l’amplitude des ondes bas à la distance par rapport à l’épicentre. Et jusqu’en 1980, le niveau maximum atteint par les séismes était de 8,6 sur l’échelle de Richter. En Indonésie en 2006, on a eu une échelle de 9,1 et au Japon ces jours-ci une magnitude de 9 sur l’échelle de Richter. Cette secousse a été grande, parce que les contraintes se sont emmagasinés pendant longtemps et se sont brusquement relâchées. Ces genres de séismes ne sont pas très fréquents dans le temps.
Le Japon connaît fréquemment des tremblements de terre et des séismes. Jusqu’en 1980, le niveau maximum atteint par les séismes était de 8,6 sur l’échelle de Richter. Le tremblement du 11 mars 2011 a un épicentre qui se situe à près de 300 Km aux larges des cotes nipponnes. Il y a deux types de mesure de séismes, ce qu’on appelle l’intensité et la magnitude. L’intensité se mesure par rapport aux dégâts causés par le séisme. Elle a une échelle de 12, c’est l’échelle de Mercalli. Elle est classée en fonction du niveau des dégâts. Mais, cette échelle est subjective. On a établit ce qui se calcule par rapport à la magnitude. La magnitude est le logarithme de l’amplitude des ondes bas à la distance par rapport à l’épicentre. Et jusqu’en 1980, le niveau maximum atteint par les séismes était de 8,6 sur l’échelle de Richter. En Indonésie en 2006, on a eu une échelle de 9,1 et au Japon ces jours-ci une magnitude de 9 sur l’échelle de Richter. Cette secousse a été grande, parce que les contraintes se sont emmagasinés pendant longtemps et se sont brusquement relâchées. Ces genres de séismes ne sont pas très fréquents dans le temps.
Pourquoi le séisme du Japon a été suivi d’un tsunami ?
Il faut d’abord comprendre pourquoi il y a eu séisme. C’est parce qu’il y a eu emmagasinage des contraintes (du fait de la rencontre des plaques tectoniques, ndlr) suivi d’une relaxation de ces contraintes. Cela créé une perturbation dans la mer. Il y a tsunami parce que l’épicentre, qui est le point où il y a eu perturbations et lâchement des contraintes, se trouve dans la mer, à 300 Km des côtes. La mer a des profondeurs qui atteignent 4 000 m. C’est donc une masse d’eau importante. Plus on se dirige vers les côtes, plus la profondeur diminue et lorsqu’on est aux côtes, cette profondeur est nulle. Quand il y a donc perturbations au niveau de la mer, cela crée des ondes, des vagues importantes, qui mobilisent des énormes masses d’eau. Imaginez 2 000 m de courant d’eau mobilisés ! Cela crée des vagues. Lorsque vous lancez une pierre dans l’eau, cela crée des vagues. Un mouvement important qui est la secousse sismique va également créer des vagues importantes qui mobilisent des énormes masses d’eau.
Il faut d’abord comprendre pourquoi il y a eu séisme. C’est parce qu’il y a eu emmagasinage des contraintes (du fait de la rencontre des plaques tectoniques, ndlr) suivi d’une relaxation de ces contraintes. Cela créé une perturbation dans la mer. Il y a tsunami parce que l’épicentre, qui est le point où il y a eu perturbations et lâchement des contraintes, se trouve dans la mer, à 300 Km des côtes. La mer a des profondeurs qui atteignent 4 000 m. C’est donc une masse d’eau importante. Plus on se dirige vers les côtes, plus la profondeur diminue et lorsqu’on est aux côtes, cette profondeur est nulle. Quand il y a donc perturbations au niveau de la mer, cela crée des ondes, des vagues importantes, qui mobilisent des énormes masses d’eau. Imaginez 2 000 m de courant d’eau mobilisés ! Cela crée des vagues. Lorsque vous lancez une pierre dans l’eau, cela crée des vagues. Un mouvement important qui est la secousse sismique va également créer des vagues importantes qui mobilisent des énormes masses d’eau.
Ce sont donc ces masses d’eau qui entrent dans le continent…
Quand ces vagues arrivent au niveau de la côte, il n’y a plus la profondeur. Il y a donc un choc avec la côte, qui est surmontée. Les vagues montent donc, entrent dans le continent et ont tendance à rattraper la profondeur qu’ils avaient en mer. La force est telle qu’elles ravagent tout sur leur passage. D’où le Tsunami. Et cela va à une vitesse et une distance inouïes. Voilà pourquoi toute la côte pacifique est toujours en alerte. Donc, une perturbation à l’intérieur de la mer est toujours un danger.
Quand ces vagues arrivent au niveau de la côte, il n’y a plus la profondeur. Il y a donc un choc avec la côte, qui est surmontée. Les vagues montent donc, entrent dans le continent et ont tendance à rattraper la profondeur qu’ils avaient en mer. La force est telle qu’elles ravagent tout sur leur passage. D’où le Tsunami. Et cela va à une vitesse et une distance inouïes. Voilà pourquoi toute la côte pacifique est toujours en alerte. Donc, une perturbation à l’intérieur de la mer est toujours un danger.
Quel jugement portez-vous sur le nombre de victimes enregistrées au Japon le 11 mars dernier?
Pour le cas du Japon, nous devons nous en réjouir. Vous avez constaté que s’il n’y avait pas de Tsunami, malgré l’intensité du séisme (échelle de 9), le Japon n’allait pas subir de dégâts. Nous avons vu des immeubles qui balançaient à plus d’un mètre, mais qui revenaient en place. Il n’y a presque pas eu de dégâts.
Il y a trois choses en matière de catastrophes : Il y a l’aléa. C’est-à-dire que le séisme va arriver, qu’on ne peut arrêter ; il y a également la vulnérabilité. C’est la précaution prise avant pour faire face à l’aléa qui va arriver. L’aléa combiné à la vulnérabilité crée le risque couru. Donc, la crise.
Pour le cas du Japon, nous devons nous en réjouir. Vous avez constaté que s’il n’y avait pas de Tsunami, malgré l’intensité du séisme (échelle de 9), le Japon n’allait pas subir de dégâts. Nous avons vu des immeubles qui balançaient à plus d’un mètre, mais qui revenaient en place. Il n’y a presque pas eu de dégâts.
Il y a trois choses en matière de catastrophes : Il y a l’aléa. C’est-à-dire que le séisme va arriver, qu’on ne peut arrêter ; il y a également la vulnérabilité. C’est la précaution prise avant pour faire face à l’aléa qui va arriver. L’aléa combiné à la vulnérabilité crée le risque couru. Donc, la crise.
Le Japon a donc été très strict en matière de construction. Notamment en utilisant des matériaux spécifiques qui ont des capacités d’élasticité. Dans les fondations, ils mettaient des matériaux qui permettaient à l’immeuble de tanguer sans tomber.
Donc, les infrastructures au Japon ont résisté. Parce qu’un séisme de magnitude de 9 à l’échelle de Richter aurait tout ravagé. Normalement, c’est un séisme totalement dévastateur. Donc, on devait trouver un Japon complètement rasé. C’est pour cela que je félicite le Japon, parce que les normes anti- sismiques ont été prises en compte en grandeur en matière de construction. Ce qui tue, ce n’est pas le séisme, ce sont les infrastructures qui tombent.
Donc, les infrastructures au Japon ont résisté. Parce qu’un séisme de magnitude de 9 à l’échelle de Richter aurait tout ravagé. Normalement, c’est un séisme totalement dévastateur. Donc, on devait trouver un Japon complètement rasé. C’est pour cela que je félicite le Japon, parce que les normes anti- sismiques ont été prises en compte en grandeur en matière de construction. Ce qui tue, ce n’est pas le séisme, ce sont les infrastructures qui tombent.
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