Samuel Eto’o menace un journaliste

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1 Avr 2011 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires

A l’issue du match Sénégal – Cameroun à Dakar le 26 mars 2011 qui s’est soldé par la défaite du Cameroun 1-0, le capitaine des Lions indomptable menace l’existence et le travail d’un journaliste. Une autre dérive de trop après le coup de tête qu’il avait donné à Boney Philippe en 2008. 
Le 01er juin 2008, Boney Philippe raconte :
L’adoption d’une position unanime vient du fait que lors de la séance d’entraînement de mardi, ouverte à la presse selon l’organisation faite par la Fécafoot, la majorité des Lions indomptables, à l’exception de Rigobert Song Bahanag, a refusé de répondre aux questions de la presse pour les 15 minutes prévues à cet effet. Pour cela, les journalistes ont décidé, pour la toute première fois et de façon unanime, de boycotter cette conférence de presse.
La conférence de presse est introduite par le département de la communication de la Fécafoot. Le porte parole des journalistes, Steve Djouguela du journal Mutations, s’adresse au panel composé des trois entraîneurs, de trois joueurs à savoir Rigobert Song Bahanag, Idriss Carlos Kameni et de Samuel Eto’o et les trois sponsors de la Fécafoot. Il leur dit : «  Voilà, nous sommes venus vous faire savoir notre ras le bol, parce que nous avons marre que vous continiuez à nous mépriser. Nous avons donc décidé de boycotter cette conférence de presse « .

Lorsqu’il a fini de parler, nous nous sommes levés pour sortir. Samuel Eto’o s’est levé et a proféré des injures, pas à une seule personne, mais à toute l’assistance constituée essentiellement de journalistes. Il a dit  » connards, bâtards… « . Il s’adressait à tout le monde et je n’étais même pas à côté de lui. Vous pouvez en juger par les images qui sont diffusées. Quelqu’un dans la salle aurait lancé  » illettré « . Je ne l’ai pas suivi, parce que j’étais au fond de la salle. Nous sommes en train de sortir, nous sommes dans les couloirs du Hilton hôtel, les gens qui ont vu venir Eto’o me disent qu’il se faufilait entre les gens. Arrivé à mon niveau, il s’arrête et me dit  » Boney, c’est toi. Tu es toujours là. Tu me connais très bien. Tu me connais très bien. Tu me connais. Et puis tu ne m’as pas oublié. Chaque fois que des choses comme cela se passent, tu es toujours là « . Song, Kameni et Thomas Nkono viennent le retenir et l’amènent à côté. J’ai posé la question de savoir  » Mais, Samuel, je ne t’ai même pas adressé la parole. Je ne t’ai même pas parlé. Je ne sais pas ce que tu me veux « . 

Cinq minutes plus tard, il s’échappe des mains de Song, Kameni et Thomas Nkono et vient me cravater et me coince subitement sur l’un des murs du Hilton et me dit une fois de plus « Tu es toujours là. Tu me connais très bien et tu ne m’as pas oublié « . Je lui réponds :  » Mais Samuel, on n’a pas de problèmes. Qu’est ce que tu me demandes mon frère ? « . Je n’avais pas fini de parler, il m’inflige un coup de tête à la bouche ! Cinq minutes plus tard, comme si cela ne suffisait pas, l’une des personnes très identifiable de sa garde rapprochée se met à me rouer de coups de poings. C’est ainsi que je m’en sors avec une double fracture à la main gauche et trois dents qui sont complètement endommagés, selon la radio que l’on a faite.
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