14 inventions « made in Cameroon »

1 Nov 2011 | ACTUALITÉS, News | 3 commentaires

Les journées technologiques nationales organisées par le ministère en charge du Développement technologique se sont tenues du 26 au 28 octobre 2011 à Yaoundé. Une occasion pour les inventeurs camerounais de monter leurs talents et leurs découvertes. Panorama de quelques inventions et produits proposés aux Camerounais.

Après macaroni, voici Miondonini !
Dorothy Binla Selamo a fabriqué des pâtes alimentaires à base du manioc et plusieurs autres tubercules.

Au premier jour de l’exposition, beaucoup de personnes avaient du mal à croire que les pâtes alimentaires Miondonini  que Dorothy Binla Selamo épse Siewe proposait étaient bonnes, car fabriquées avec du manioc. Mais, le 27 octobre 2011, plusieurs personnes étaient surprises de déguster le Miondonini aromatisé. « C’est formidable ! », se sont exclamé les visiteurs. Après cuisson, ces pâtes alimentaires ont la même forme que les spaghettis importés et fabriqués à base du blé. A la seule différence qu’elles ont le gout du manioc. Les échantillons sont bien emballés en plastique. Miondonini a plusieurs variantes, car avec son procédé de fabrication, Dorothy Binla Selamo fabrique aussi des pâtes alimentaires à base d’ignames, de patates ou de macabo.

La jeune dame dit travailler avec les producteurs de farine de ces fécules. « J’achète la farine chez eux et je les transforme manuellement en pâtes alimentaires à l’aide d’une machine appropriée. Mais, elles ne sont pas encore droites comme les spaghettis et je travaille pour y parvenir », affirme-t-elle.

Le projet Miondonini (dérivé de miondo – mets de manioc-) nait après les émeutes de la faim en 2008 au Cameroun. Dorothy Binla Selamo fait le triste constat selon lequel dans nos supermarchés et boutiques, il n’y a pas de produits manufacturés locaux. « Or, nous cultivons abondamment le manioc et plusieurs autres tubercules. C’est ainsi que j’ai décidé de produire des pâtes alimentaires à base de manioc. Et la technique réside dans la conservation, car nous avons du miondo que nous n’arrivons pas à conserver », explique-t-elle. Mindonini qui dispose déjà d’un brevet d’invention à l’Oapi n’est pas encore commercialisé, la promotrice étant en quête de partenaires financiers pour la production industrielle. Le paquet sera vendu partout au Cameroun à 200 francs Cfa.
B-O.D.
Un lit en cornes de bœufs
Valentin Samuel Djoko, son inventeur l’a baptisé « le lit du cinquantenaire ».
Le lit de Valentin Samuel Djoko exposé au Boulevard du 20 mai à Yaoundé du 26 au 28 octobre 2011 a été l’attraction de nombreux visiteurs qui se sont rendus au lieu des célébrations des Journées technologiques nationales. Un lit fabriqué essentiellement à base des cornes de bœufs. Pourquoi l’a-t-il baptisé lit du cinquantenaire ? C’est parce que 2011 est l’année de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun, mais surtout parce que 50 bœufs ont donné leurs cornes pour fabriquer ce lit, répond le concepteur. Et pas n’importe quelle corne. « Chaque corne a une place bien précise et toutes les cornes de bœufs ne se valent pas ». D’où une sélection minutieuse de la matière première. « Le bœuf qui dirige le troupeau a des caractéristiques que les autres n’ont pas. Il est puissant et intelligent. Ce sont les cornes de ceux-là qui sont choisies », explique l’artiste.

Le créateur se garde de dévoiler la technique utilisée. Mais, il indique que les cornes sont traitées et jointes à partir d’un mastic qu’il a lui-même fabriqué. Les traverses du lit sont en bambou. Et selon Valentin Samuel, « il y a le lit dans ce lit qui possède des vertus curatives ». Explications du concepteur : « les bambous sont classés de manière particulière afin qu’ils puissent glisser et épouser les contours d’un corps. Il y a ensuite la natte traditionnelle qui irrite les pores et facilite la circulation sanguine. Enfin, il y a une mousse spéciale pour une bonne relaxation ». Tout ce qui amène l’inventeur qui réside à Bafoussam à affirmer que son lit soigne le rhumatisme, les problèmes de nerfs et est très fécond. Plus encore, affirme-t-il, le lit est doté des amortisseurs qui lui confèrent une puissance de 50 chevaux. Le lit décoré en peaux de mouton et cauris est mis à prix à 300 000 francs Cfa.
B-O.D.
Dompter les maths en jouant
Sylvain Ndjana a conçu un jeu pour faciliter la compréhension des mathématiques.

Son combat, faire en sorte que les jeunes à l’école cessent d’appeler les mathématiques « bête noire ». Le jeune camerounais Sylvain Ndjana a longtemps été répétiteur des jeunes élèves  et a compris que bon nombre avait des lacunes en mathématiques. Après avoir réfléchi, il a estimé que l’on pouvait vaincre ce mal en jouant. C’est ainsi qu’il a créé SuperMaths. Un jeu qui a pour but de développer l’esprit de scientifique et de recherche et d’améliorer les aptitudes mathématiques chez les joueurs.

On connaissait jusqu’ici le scrabble, le jeu de lettres comme jeu éducatif. Sylvain Ndjana veut imposer SuperMaths dans la famille des jeux éducatifs. Le jeu s’effectue entre deux partenaires. A travers un nombre de cartes égal distribué à chaque partenaire, le vainqueur est celui qui effectue le maximum d’opérations avec ses cartes sur le tableau destiné à cet effet.
Le jeu n’est pas encore distribué sur le marché camerounais. Mais, Sylvain Ndjana est convaincu que son jeu, une fois vulgarisé, « contribuera au rayonnement de l’image de marque du Cameroun ». Il sera vendu à 2 500 francs Cfa.
B-O.D.

Pour vaincre la prostate
Etienne Tchoungui affirme que sa gamme de médicaments traditionnels baptisé Prostatine soigne la maladie.

Naturopathe, Etienne Tchoungui soutient qu’il soigne la prostate. C’est ce qu’il a expliqué aux visiteurs qui sont passés dans son stand au Boulevard du 20 mai à Yaoundé du 26 au 28 octobre 2011. Pour preuve, il affirme que c’est après les tests médicaux qui confirment la guérison qu’il arrête le traitement avec ses médicaments de médecine douce Prostatine. Le plusieurs patients ont trouvé guérison, confie-t-il. Etienne Tchoungui affirme travailler avec des laboratoires d’analyses médicales. « Avant de proposer un médicament de Prostatine, je demande une analyse médicale pour rechercher le Psa en vue d’évaluer le niveau de la maladie. La prescription des médicaments est faite en fonction des paliers de la maladie », explique-t-il. Il évoque également, si le patient le désire, la possibilité de combiner le traitement avec les médicaments de la médecine moderne. Ainsi la guérison est plus rapide.
Etienne Tchoungui qui réside à Yaoundé affirme que la durée du traitement avec la gamme Prostatine dépend du degré de l’infection ou du cancer et que le coût du traitement dépend également des mêmes paramètres.
B-O.D.


Des badges dans du verre
Didier Roche Brochery propose aux Camerounais une technique pour sécuriser leurs documents importants.

Les badges d’entreprises et des taximen, les cartes de séjour ou encore les cartes nationale d’identité sont sécurisés à vie par Didier Roche Brochery. Il dispose d’une technique qui consiste à transférer ces documents et images dans un verre. « Cela rend le document infalsifiable. Il résiste à toutes les intempéries et aux produits chimiques », explique Didier Roche Brochery.
Pour cela, l’inventeur fabrique lui-même le verre de trois millimètre d’épaisseur dans lequel sera transférer l’image, la carte ou le document. La matière première est le polyéthylène, qui, d’après, l’inventeur est disponible sur le marché. Au Boulevard du 20 mai la semaine dernière, il n’est pas venu avec l’appareil qui permet de faire ce transfert des documents dans le verre. « Nous vendons le produit fini et non la machine que nous avons fabriqué », affirme-t-il. Pour lui, « si quelqu’un veut sécuriser ses documents, qu’il nous contacte. Nous pouvons ainsi transférer plus de 10 000 documents dans du verre et répondre à une forte demande ». Le millimètre cube du document à transférer dans le verre coûte un francs et il peut avoir des remises selon la quantité.
B-O.D.

Kefokah contre l’asthme
George Gefeh Ngwei a présenté lors des Journées technologiques nationales 2011 un médicament traditionnel contre la toux, l’asthme, les problèmes cardiaques.

C’est avec la conviction et la détermination qu’ont d’habitude les naturopathes que George Gefeh Ngwei a expliqué aux Camerounais, du 26 au 28 octobre 2011 au Boulevard du 20 mai, les bienfaits de Kefokah. Un remède traditionnel censé combattre les maladies  la toux, l’asthme, les problèmes cardiaques. C’est ce qu’on peut lire sur l’emballage du flacon qu’il a exposé. « Ce remède guérit totalement l’asthme. Pour guérir, il faut prendre oralement Kefokah pendant deux semaines quand la maladie vient de commencer. Si vous êtes malade depuis longtemps, le traitement avec Kefokah durera un mois », relève George Gefeh Ngwei. « Au ministère en charge de la Recherche scientifique, on connait bien Kefokah, car ce médicament est passé par les laboratoires de ce département ministériel », se félicite le promoteur de ce médicament traditionnel. Son flacon est vendu à 3 000 francs Cfa et est disponible à Yaoundé au quartier Etoa-Meki au lieu-dit « rails ».
B-O.D.

Une couveuse à charbon
Sa profession : fabricant de matériel d’élevage. Basé à Bafoussam dans la région de l’Ouest au lieu dit hôtel Ino à l’entrée de la ville, Lucas Dankou a fabriqué une couveuse à charbon. Une couveuse simple et moins couteuse pour rapidement éclore les œufs fécondés et faciliter le travail des éleveurs. « De nombreux éleveurs n’ont pas toujours assez d’argent pour s’offrir une couveuse électrique ou une couveuse à pétrole. Car ces couveuses existent déjà et ne sont pas accessibles à toutes les bourses. C’est à cause de cette situation que j’ai eu l’idée de concevoir une couveuse à charbon », explique Lucas Dankou.

L’appareil est fabriqué à base des plaques de fer, de grillage et de bois. Il a une capacité de 100 œufs de poules ou de 240 œufs de caille. « L’avantage ici, c’est qu’on peut avoir plusieurs poussins à la fois après une période de 21 jours. En plus, il utilise juste un kilogramme de charbon par jour, ce qui est véritablement économique », note Lucas Dankou. La couveuse peut être commandée au prix de 110 000 francs Cfa.
B-O.D.
L’égraineuse de maïs
Le maïs est cultivé dans plusieurs villes et villages du Cameroun. Mais, de nombreux paysans éprouvent des difficultés pour égrainer les épis de maïs séchés. Surtout quand la production est énorme. Paul Nke veut remédier à ce problème. Il a fabriqué une égraineuse fonctionnant avec un moteur alimenté par de l’essence. « L’appareil peut fonctionner pendant toute une journée avec quatre litres d’essence seulement », affirme son concepteur Paul Nke.

Il est vendu à un million de francs Cfa. La livraison peut se faire une semaine après la commande. « Mais, le premier échantillon a nécessité un mois de fabrication », affirme-t-il. L’avantage avec cette égraineuse est qu’elle vanne en même temps qu’elle égraine. Il y a ainsi deux sorties : une pour les graines et une autre pour les déchets. Elle peut égrainer deux à trois tonnes de maïs par heure. L’égraineuse exposée au Boulevard du 20 mai la semaine dernière a déjà été vendue, indique Paul Nke. La première qu’il a conçue avait été vendue au directeur général du Fne lors du comice agropastoral à Ebolowa, confie le concepteur.  Il affirme aussi que compte tenu de son coût élevé, les paysans peuvent se regrouper en Gic pour acquérir l’égraineuse.
B-O.D.
Une voiture made in Cameroon
Elle a été fabriquée par Paul Nké, le père de l’hélicoptère d’Obala.

Il avait défrayé la chronique en 1999. Paul Nké, garagiste chercheur à Obala, avait alors fabriqué un hélicoptère, qui n’avait pas volé. Les autorités administratives d’Obala, dans la Lékié, région du Centre s’y étaient opposées pour des raisons de sécurité. 
Paul Nké prend régulièrement part aux journées technologiques nationales. Avec dans son stand, des  cabosseuses de cacao et une égraineuse de maïs. Le dessin de la voiture était souvent collé dans son stand. « Les visiteurs de mon stand me demandaient quand est-ce que je vais   exposer la voiture. En 2010, je leur avais promis d’exposer la voiture en 2011 et c’est chose faite », confie-t-il.
Promesse tenue pendant les journées technologiques tenues du 26 au 28 octobre 2011 au boulevard du 20 mais à Yaoundé. Chaque visiteur voulait s’offrir un tour dans le véhicule tant attendu. Un véhicule fabriqué avec les roues, le moteur  (à essence) et les clés d’une moto. La batterie est celle d’un véhicule de 7 chevaux. Le réservoir a une contenance de 12 litres. La coque est faite de vieux fûts. Le prix n’est pas encore fixé, Paul Nké cherche des partenaires pour développer son expérience.
Adrienne Engono
Peller 150 kg de pomme en 1 heure
La pelleuse a été présentée par des étudiants de l’Enset de Douala.

Arthur Ngongang Nguenang, Léonlein Wado Jousse et Larissa Septche sont étudiants en 4ème année de génie mécanique à l’Ecole normale supérieure d’enseignement technique de Douala. Pour leur réalisation professionnelle de fin d’études pour le premier cycle, ils ont choisi la pelleuse de pommes de terre. Arthur Ngongang Nguenang revient sur leur motivation : « Nous avons constaté que, dans le restaurant universitaire, les pommes de terre n’étaient jamais au menu. La responsable de la cuisine nous a dit qu’il était difficile de  peller manuellement des pommes pour autant d’étudiants ».

Les pommes sont introduites dans une cuve en acier, qui a une capacité de 5 kg. La cuve est posée sur un moteur électrique, qui, une fois mis en marche, déclenche un mouvement de rotation qui provoque le frottement des pommes. Au bout de 2 minutes, toutes les pommes introduites dans la cuve sont nettoyées. Il faut éteindre le moteur, récupérer les pommes et nettoyer immédiatement la cuve pour ne pas laisser coller les déchets. Vendu à 500.000Fcfa.
A.E

4 poulets plumés en 15 secondes
C’est désormais possible grâce à la « Bad » plumeuse.

La «Bad » plumeuse est une invention de deux étudiants de l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique de Douala. Fabrice Bossoken Bakonda et Basile Bakari Haman l’ont conçue en 2010, alors qu’ils étaient en 3ème année de génie mécanique. 
La « Bad » plumeuse comprend un plateau dans lequel sont fixés des doigts en caoutchouc. Le poulet abattu est d’abord plongé dans de l’eau bouillante, pour ramollir les plumes. Il est ensuite introduit dans une cuve posée sur un moteur électrique préalablement mis en marche. 15 secondes plus tard, le poulet est entièrement nettoyé.
Fabrice Bossokeng Bakonda indique que son camarade et lui ont pensé qu’il fallait proposer aux fermes avicoles, aux vendeurs de volailles, aux plumeurs et aux ménages un moyen de nettoyer le poulet dans des conditions d’hygiène indéniables. La présence de la plumeuse aux journées technologiques nationales était pour la recherche des partenaires afin de produire plus. Elle coûte tout de même 400.000Fcfa.
A.E
350.000Fcfa pour extraire le beurre de cacao
La machine limite l’utilisation du  bois de chauffe.

Constituée d’un socle, d’une cuvette et d’un vérin (Système de pressage), la machine  de facilitation à la transformation artisanale du cacao utilise deux systèmes pour l’extraction des produits du caco. Selon Ayissi Tsimi, son inventeur, l’extraction peut se faire à froid. Le cacao séché est écrasé après avoir été débarrassé de sa pulpe ; puis  il est introduit dans la machine. La machine est activée ou mise en marche après une dizaine de minutes à travers une sorte de  volant et le liquide est libéré et récupéré dans un bassine placée sous la cuvette.

L’autre possibilité, dite semi froid chaud, consiste à griller les fèves de cacao séchées. Après les avoir écrasées, on les met dans la machine, qui laisse libérer le beurre de cacao. Les avantages que présente la machine exposée aux Journées nationales de technologie du 26 au 28 octobre derniers selon Ayissi Tsimi, sont qu’elle permet de transformer le cacao alors qu’on s’occupe d’ autre chose et qu’elle limite l’utilisation massive du bois de chauffe. Ayissi Tsimi la propose à 350.000Fcfa.
A.E

Des champignons en jus
C’est l’une des méthodes de conservation développées par Anagho Gilbert Bame.

Un homme de 25 ans s’est étonné jeudi 27 octobre devant le stand qu’occupait Anagho Gilbert Bame. « Je savais qu’on les séchait, mais c’est la première fois que je vois d’autres produits dérivés des champignons », disait le visiteur.

En fait, dans ce stand, il y avait du champignon sous plusieurs formes. Frais, séché, en sirop et en thé. « Compte tenu de l’apport nutritionnel du champignon, nous avons pensé que ceux qui ne peuvent pas se l’offrir frais ou séché, peuvent l’avoir sous forme de thé ou de sirop. Ils gagnent la même valeur nutritive qu’en le mangeant dans une sauce », explique Anagho Gilbert Bame, responsable de l’unité de production et de transformation de champignons basée à Bamenda.

Les champignons récoltés 21 jours après l’ensemencement sont séchés et écrasés à l’aide d’une machine. La poudre est ensuite mélangée à l’eau et filtrée. On y a ajoute du sucre. Le sirop est aussi utilisé comme médicament contre le diabète et le mal d’estomac. La poudre est prise comme thé avec soit du miel, soit du sucre. Anagho Gilbert Bame indique que ce thé est riche en vitamines E, B1, B2, K en calcium et en potassium. Le litre de sirop de champignon coûte 2000fcfa.
A.E
 

Débarrasser les vaches de méthane

C’est l’idée qu’est venu vendre Paul Zambo, chercheur.
Paul Zambo a occupé  un stand au salon national de technologie. Sur son espace, des feuilles de papier portant un dessin et un message. « Cet appareil est une sorte d’aiguille qu’on place dans la panse de la l’animal. L’aiguille est accrochée sur une ceinture que l’on place autour de l’animal. Un réservoir est accroché sur la ceinture », explique Paul Zambo. A la fin de la journée, le réservoir est décroché et le méthane est récupéré.

Selon Paul Zambo, « le méthane bovin participe au réchauffement global à hauteur de 23%, en croire les Nations unies. Un bœuf produit 600 litres de méthane par jour et le monde compte 1,3 milliard de bœufs par an ». Il pense que son initiative va permettre de diminuer la quantité de méthane déversé dans la nature. Tout en  d’améliorant la production du gaz domestique. Car,  grâce à l’extraction de méthane et à sa transformation, un bœuf peut produire 2 kg de gaz domestique par jour.
A.E

Naviguez par Tags : Époque Blog | Inventeurs camerounais | TIC

Articles similaires

3 Commentaires

3 Commentaires

  1. Anonyme

    Il n'a aucun contact ?

    Réponse
  2. BAZO Boris

    Merci du résumé des inventions et innovations des JTN derniers
    Beaucoup de courage

    Réponse
  3. Unknown

    Très intéressant mais pas de contact.

    Réponse

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *